COVID-19 - CLARIFICATION - Nous souhaitons informer nos clients que malgré les restrictions liées à la pandémie, Condorchem Envitech maintient sa capacité à développer des projets et à installer des équipements dans n'importe quel pays du monde.Le démarrage des installations peut se faire à distance, car elles disposent de systèmes permettant la gestion à distance, le diagnostic à distance et elles incluent un centre d'alarme.
Conformément à la hiérarchie des déchets, qui établit le type et la priorité du traitement que doit recevoir un déchet, lorsque la réutilisation ou le recyclage ne sont pas possibles, il faut envisager la valorisation.
La “valorisation” consiste en n’importe quelle opération ayant comme résultat principal que le déchet serve à une finalité utile, en remplaçant d’autres matériaux qui auraient été utilisés, le cas échéant, pour remplir une fonction particulière, ou que le déchet soit préparé pour remplir cette fonction, dans l’installation ou dans l’économie en général.
Pour la valorisation énergétique, la principale utilisation du déchet sera comme combustible ou pour un autre mode de production d’énergie.
À travers la valorisation énergétique on réduit drastiquement le volume des déchets, tout en générant de l’énergie, en général de l’énergie électrique et thermique.
L’énergie s’autoconsomme dans l’activité elle-même, ainsi aux économies découlant de la gestion des déchets s’ajoutent les économies sur l’achat d’électricité.
Il existe différents traitements des déchets à travers lesquels on peut réaliser la valorisation énergétique. Le traitement le plus adapté dépend directement du type de déchet et de sa composition chimique. Ainsi, en général, les procédés utilisés par Condorchem Envitech sont:
La biométhanisation est un procédé biologique dans lequel, en l’absence d’oxygène et tout au long de plusieurs étapes où intervient une population hétérogène de microorganismes, on réussit à transformer la fraction la plus dégradable de la matière organique en biogaz, un mélange de gaz formé essentiellement par du méthane et du dioxyde de carbone et par d’autres gaz dans une moindre proportion (vapeur d’eau, CO, N2, H2, H2S, etc.).
Le biogaz est une source d’énergie, car c’est un gaz combustible à haute capacité calorifique (5.750 kcal/m3), ce qui permet son utilisation énergétique dans des moteurs de cogénération, des chaudières et des turbines (en générant de l’électricité, de la chaleur ou comme bio-carburant).
Le type de matériau à digérer influence en grande partie le rendement et la composition du biogaz obtenu. Pour une production optimale il est préférable d’utiliser des déchets riches en graisses, protéines et hydrates de carbone, car leur dégradation entraîne la formation de quantités importantes d’acides gras volatiles, précurseurs du méthane.
La biométhanisation est un procédé apte pour le traitement et la valorisation des déchets agricoles, de l’élevage et urbains, ainsi qu’à la stabilisation des boues provenant du traitement des eaux usées urbaines.
La pyrolyse est la dégradation thermique d’un matériau en l’absence d’oxygène rajouté. La décomposition se produit ainsi à travers la chaleur, sans la production de réactions dues à la combustion. Les caractéristiques essentielles de ce procédé sont détaillées ci-après:
Les basses températures de travail provoquent une volatilisation inférieure du carbone et d’autres polluants précurseurs dans le courant gazeux, comme les métaux lourds et les dioxines. Pour cela, les gaz de combustion ont besoin théoriquement de moins de traitement pour atteindre les limites minimums des émissions fixées par la Directive incinération. Les composés qui ne se volatilisent pas, demeurent dans les déchets de la pyrolyse et devront être gérés correctement.
Afin de pouvoir traiter les déchets par la pyrolyse, il faut remplir une série de conditions. Cependant, il est difficile de définir la typologie des déchets considérés comme appropriés ou non appropriés, car c’est étroitement lié au type du réacteur utilisé et aux conditions d’opération. On considère essentiellement comme des déchets plus aptes : le papier, les cartons, les copeaux de bois, les déchets de jardin et certains plastiques sélectionnés. Les déchets volumineux, les métaux, les matériaux de construction, les déchets dangereux, le verre et quelques plastiques comme le PVC, ne sont pas aptes.
La gazéification est un procédé d’oxydation partielle de la matière, en présence de quantités d’oxygène inférieures à celles requises de manière stœchiométrique. En termes généraux, les caractéristiques pour le procédé de gazéification d’un courant de déchets, sont les suivantes:
Le gaz de synthèse obtenu à travers le procédé de gazéification a potentiellement plusieurs utilisations:
En ce qui concerne les déchets les plus appropriés, la gazéification est également restreinte uniquement au traitement de quelques matériaux spécifiques. Les caractéristiques du combustible alimenté doivent garantir qu’il contienne le minimum de gaz inertes et de composants très humides, qu’il ait une particule d’une dimension comprise entre 80 et 300 mm, qu’il contienne une quantité de carbone suffisante afin que les réactions du procédé de gazéification puissent avoir lieu, ne pas contenir de substances dangereuses et, si possible, avoir un pouvoir calorifique élevé.
Dans l’incinération a lieu la combustion, une réaction chimique fondée sur une oxydation thermique totale avec excès d’oxygène. Les caractéristiques générales de l’incinération des déchets sont:
Le procédé global transforme pratiquement toute l’énergie chimique contenue dans le combustible en énergie thermique, en laissant une partie de l’énergie chimique sans transformer en gaz de combustion et une plus petite partie d’énergie chimique non transformée dans les cendres. L’utilisation de la chaleur de ce procédé se fait à travers la génération de vapeur d’eau réchauffée, avec des performances thermiques de l’ordre de 80%, à cause des pertes calorifiques à la fois dans le four et dans la chaudière et de la température minimum de sortie des gaz de combustion de la chaudière de récupération.
Les procédés d’incinération sont très souples en ce qui concerne les combustibles hétérogènes, par conséquent ils peuvent traiter des déchets solides urbains (RSU), des déchets industriels, des déchets dangereux, des boues des stations d’épuration ou des déchets hospitaliers.
Le plasma est un état de la matière, formé à partir d’un gaz soumis à hautes températures et dans lequel pratiquement tous les atomes ont été ionisés. Le résultat est un fluide formé par un mélange d’électrons, ions et particules neutres libres, dont l’ensemble est électriquement neutre, mais conducteur d’électricité.
Les caractéristiques qui définissent ce procédé sont:
Le plasma, comme méthode thermique pour le traitement des déchets, présente trois possibilités:
D’après le résultat des essais réalisés dans l’usine pilote, cette technologie pourrait parvenir à traiter une large diversité de déchets, comme les déchets solides urbains (RSU), les déchets industriels, la biomasse, les déchets sanitaires, ceux provenant de casses de véhicules, pneumatiques, plastiques, déchets spéciaux, etc.