Les membranes d’osmose inverse sont classées en fonction de leur structure (symétriques ou asymétriques), de leur nature (intégrales ou composées d’une couche mince), de leur forme (plates, tubulaires ou d’une fibre creuse), de leur composition chimique (inorganiques ou organiques), de leur surface (plates ou rugueuses) et de la pression de travail (très basse, basse, moyenne ou haute).

Les membranes d’osmose inverse qui travaillent sous très basse pression (5-10 bar) sont utilisées pour obtenir une eau ultra-pure. Celles qui travaillent sous une basse pression (10-20 un bar) sont appliquées dans l’élimination de nitrates et des substances organiques de l’eau. Pour les processus de séparation et de concentration, on requiert des membranes qui agissent sous une moyenne pression (20-40 bar). Enfin, pour dessaler l’eau de mer, on a besoin d’une membrane qui travaille à haute pression (50-80 un bar).

Les membranes d’osmose inverse se salissent au fur et à mesure de leur fonctionnement. Il faut donc les nettoyer régulièrement avec les produits chimiques qui dépendront du type de saleté qui s’accumule. D’une part, des particules inorganiques précipitées s’accumulent. D’autre part, un biofilm se forme, se nourrissant des particules accumulées. Cet encrassement provoque une baisse d’efficacité de la membrane, une augmentation de la pression de travail et, donc, un développement des prix énergétiques.